N° 186 – Juin 2020
Confinement ou concertation ? Edmond Lisle analyse les conséquences de la situation sanitaire mondiale. Puis Karim Ifrak, chercheur au CNRS et spécialiste de l’histoire intellectuelle et de la vie de la pensée dans les mondes musulmans développe la place le l’Islam dans le monde d’aujourd’hui. Jean-Robert Henry et Abderrahmane Moussaoui présentent ensuite l’ouvrage L’Eglise et les Chrétiens dans l’Algérie indépendante, ouvrage concluant les travaux de recherche à ce sujet. Enfin Bernard Esambert apporte son analyse des conséquences de la mondialisation.
Nos sœurs et nos frères musulmans ont fêté le 24 mai l’Aid El Fitr qui couronne les privations du Ramadan, terminé le 23 mai. Les 29 et 30 mai, nos sœurs et frères juifs fêtaient Chavouot, la fête des Semaines commémorant le Don de la Loi au Sinaï. Le 31 mai nos sœurs et nos frères chrétiens fêtaient la Pentecôte, le Don de l’Esprit. Que la concomitance de ces trois
Au début de ce confinement, mes lectures bibliques quotidiennes m’ont conduit à lire ce passage du Livre du Lévitique qui présent l’exigence des années sabbatiques. Et de fait; ce confinement a été vécu pour beaucoup, dont je fais partie, comme un temps sabbatique. Sûrement sans toute la rigueur et fidélité avec laquelle nos frères juifs vivent le sabbat; qu’ils pardonnent une telle comparaison. Pour beaucoup ce temps suspendu, désactivé, fut
Chers amis, Un grand merci d’abord pour les contributions très riches qui ont déjà nourri ce journal des confinés. A mon tour je viens vous faire partager quelques réflexions inspirées par cette grave crise que nous vivons depuis fin janvier. Un événement inattendu et quasi imprévisible Aucun savant n’avait entendu parler de ce Coronavirus 2019 il y a 6 mois. La surprise a été totale et sa contagiosité prodigieuse a
Nous avons appris la disparition du Père Michel Lelong survenue le 10 avril dans sa 96ème année. C’est avec lui l’un des grands témoins de l’action de la Fraternité d’Abraham qui disparaît. Père Blanc, Michel Lelong était un remarquable connaisseur du monde musulman, un infatigable promoteur de la fraternisation entre les enfants d’Abraham, l’homme passionnément engagé dans la recherche de la paix en Terre Sainte. Fondateur du groupe d’amitié islamo-chrétien
Chaque soir, nous sommes des centaines de millions, dans le monde entier, devant nos téléviseurs, à suivre le décompte macabre des morts avant d’aller applaudir les nouveaux héros des temps modernes que sont les soignants. Ce temps d’épidémie et de confinement nous interroge sur notre rapport à la mort et au courage. Cela m’a remis à l’esprit un livre du théologien protestant Paul Tillich, paru dans les années 50 :
A toutes nos sœurs et tous nos frères musulmans, les autres enfants d’Abraham souhaitent un Ramadan serein, spirituellement enrichissant et plein d’espoir pour nous tous et pour toute l’humanité. Edmond A. Lisle Président
Me voici écrivant, à mon tour, « mon » journal d’un confiné. M’ont précédé des textes en parfait reflet de ce que nous sommes, chacun différent, plus ou moins idéalistes ou réalistes, plus ou moins atterrés par ce que vous vivons tous ensemble depuis plus d’un mois. Autant le dire tout de suite, ce que j’écrirai ici ne surprendra pas ceux qui me connaissent un peu : ingénieur pendant toute ma vie professionnelle,
Chers membres de la Fraternité d’Abraham, chers amis, J’espère que vous allez bien dans vos confinements respectifs et que vous protégez bien vos santés respectives et celles de vos proches car ce petit virus est un vrai tueur en série qui vient réveiller l’humanité entière et appuyer sur le frein d’urgence. C’est ce que nos « dirigeants » auraient dû faire depuis au moins 60 ans et ne l’ont pas fait pour des raisons de pouvoir et d’accumulation
J’ai entendu que la Présidente de la Commission européenne et d’autres Européens convaincus ont souligné qu’il fallait surmonter une certaine forme d’égoïsme national. Nous avons un besoin énorme de l’Europe, pour les aspects sanitaires bien sûr mais surtout pour surmonter la crise économique qui nous attend, pour réagir aux excès de la mondialisation (je dis bien excès car nous ne sortirons pas de l’immense village qu’est devenu le monde). Il