Nous apprenons le décès, à l’âge de 108 ans de Georges Loinger, l‘un des tous premiers adhérents de la Fraternité d’Abraham dont il hébergea pendant plusieurs années les activités dans un bureau de sa société (la compagnie israélienne de navigation ZIM) et dont il fut le premier trésorier. Des liens étroits d’amitié l’unissaient à l’un de nos fondateurs, le Père Riquet.
Après avoir été pendant la seconde guerre mondiale un résistant actif et le sauveur de nombreux enfants juifs dont il organisa la mise à l’abri des atrocités nazies, il fut ensuite l’un des artisans du transfert vers le nouvel état d’Israël de milliers de juifs fuyant l’Europe. L’épopée de l’Exodus est l’un des épisodes les plus célèbres de cette action. Il avait relaté cette partie de sa vie dans le livre « Aux frontières de l’espoir »
Nous avions organisé le 25 novembre 2015, une cérémonie en son honneur à laquelle participaient de très nombreux amis. Puis en mai 2017 Edmond Lisle, Président de la Fraternité d’Abraham, l’a interviewé à son domicile (notre photo) ; le texte en a été publié dans le N° 176 de notre revue consacré au 50ème anniversaire de notre association.
Nous présentons à son fils Daniel, les condoléances de la Fraternité d’Abraham pour laquelle il fut et demeure un exemple de courage, d’énergie et de résistance aux forces du mal.
Bonjour,
Je suis une simple citoyenne, de culture chrétienne, de peu d’instruction;
cependant j’ai la culture et la spiritualité du judaïsme dans le cœur et j’aurais aimé connaître ce grand homme.
Je constate aussi le décès de René Baumann autre résistant Juif alsacien en cette fin d’année 2018 et tout récemment l’écrivain Israëlien Amos Oz.
Alors que la France est agitée et que les extrémismes, le populisme et l’antisémitisme reprennent de la vigueur en Europe et ailleurs.
Puissent leurs œuvres porter leurs fruits et la « résistance » se réveiller dans nos cœurs et dans nos actes à venir contre les forces obscures actuelles.
Merci pour eux.
Elisabeth
Great men still walk among us. Thank you for saving not hundreds, but thousands.