Témoignages
Le dimanche 17 décembre 2017 était diffusée, dans le cadre de mon émission, une interview de Stéphane Girardot. Enseignant et acteur dynamique du dialogue interreligieux, il a fait partager, à plusieurs promotions d’élèves, une découverte des religions monothéistes.
Samedi 22 avril à Paris, l’Association Française des Amis de Neve Shalom ~ Wahat as Salam est heureuse de vous inviter à une conférence de Madame Amia Lieblich à propos de son livre « Against all odds, the story of a binational village » – « Contre vents et marées, histoire d’un village binational ».
« Le ciel attendra » : un témoignage sur la radicalisation est projeté à Aix-les-Bains le 2 décembre, organisé par l’ASPRA (Association de recherche sur la radicalisation). Madame Véronique Roy, responsable associative d’Aulnay-sous-Bois viendra témoigner sur la disparition de son fils ayant rejoint le
camp des djihadistes, en Irak, et trouvé la mort en janvier 2016.
Les aumôniers musulmans de Savoie mettent en place des expositions, conférences et formations, pour faciliter leur mission en milieu hospitalier ainsi que les relations entre les patients musulmans et le personnel soignant.
Suleiman, réfugié syrien âgé de 29 ans, se confie à Maguelone Girardot, travaillant à l’ONG Relief and Reconciliation for Syria au Liban. Son parcours le mène de la campagne florissante du sud de Homs à la faculté de droit d’Alep. Non militant, Suleiman est rattrapé par la violence militaire du régime et fuit son pays pour le Liban. Observateur, il décrit tout. Instruit, il analyse. « C’est au nom de tous les anonymes que nous sommes que j’ai souhaité raconter le quotidien de ces cinq dernières années. Je souhaite que vous entendiez le désespoir, mais aussi l’immense envie de vivre qui nous anime. »
Le 12 juillet, notre Doyen et Ami, Georges Loinger recevait des mains de l’Ambassadeur d’Allemagne, Son Excellence Nicolaus Meyer-Landrut, la croix de l’Ordre National du Mérite de la République Fédérale d’Allemagne devant un public nombreux et chaleureux. L’Ambassadeur nous a fort aimablement fait communiquer le texte de son discours et des photos rappelant cette très émouvante cérémonie où de nombreux jeunes allemands et français entouraient Georges Loinger pour recueillir son témoignage. Nous l’en remercions vivement.
Au quotidien des réfugiés et des travailleurs internationaux, la question du départ est omniprésente. Les Syriens sont en exil et espèrent trouver de meilleures conditions de vie dans un pays tiers, tandis que les Libanais sont parfois tentés par l’émigration économique. Les similitudes de leurs attentes et inquiétudes m’ont d’autant plus marquée que je vis également loin des miens.
Les contextes exceptionnels révèlent souvent le pire et le meilleur de la nature humaine. De Syrie ou d’ailleurs, de nombreux réfugiés ont fait face à des situations improbables et accompli des choses dont ils ne se seraient jamais crus capables. Tel est le cas de Halima Al-Zhouri, enseignante de sciences s’étant improvisée sage-femme sous les bombes.
Pour les 1,5 million de Syriens réfugiés au Liban, la précarité n’est pas seulement matérielle, mais aussi administrative. En effet, le gouvernement délivre les permis de séjour avec une parcimonie croissante et bannit les réfugiés de la plupart des emplois légaux. Par leurs propres mots, Syriens et Libanais racontent ainsi leurs difficultés quotidiennes et l’angoisse pour les réfugiés de se savoir clandestins.
Voilà à présent quinze jours que je suis au Liban, où je séjourne pour la première fois de ma vie. J’y ai rejoint l’ONG Relief & Reconciliation for Syria, dont la branche libanaise est active auprès des réfugiés syriens et des habitants de la région de l’Akkar, dans le Nord du pays. Dans l’attente d’un témoignage plus détaillé, je souhaite vous partager les premières découvertes et rencontres de ces semaines déjà riches en émotions.