Thème
Dans ce numéro qui examine comment les religions peuvent contribuer à résoudre les conflits, nous publions de larges extraits des 4 discours que le Président de la République a prononcés devant les représentants des religions majoritairement présentes en France, au cours de la première année de son mandat. On y voit se dessiner sa conception des relations avec l’état, mais aussi ce qu’il attend des fidèles. Nous publions également certaines initiatives qui du Maghreb à l’Arabie, tendent à normaliser la relation entre le catholicisme et l’islam.
Ecrite quatre mois après la proclamation de l’Etat d’Israël par Ben Gourion, cette thèse de droit d’André Chouraqui prend parfois les allures d’un roman policier. Son fils Emmanuel la publie à l’occasion du 70° anniversaire de la création de cet Etat.
Du 22 au 30 octobre 2018, l’Amitié Judéo-Chrétienne de France fêtera son 70e anniversaire en Israël. Le voyage est réservé à ses membres. Le frère Louis-Marie Coudray nous conduira dans des lieux connus et moins connus. Inscription avant le 30 juin.
« Parcours judaïsme » : une rencontre judéochrétienne, ouverte à tous les âges, offre une occasion d’approfondir la relation chrétienne avec les juifs et le Judaïsme et de mieux connaître le lien particulier entre ces deux traditions.
Personne mieux qu’André Chouraqui ne correspond au thème choisi cette année pour le Festival des Cultures Juives : Ensemble. Homme des trois cultures abrahamaniques, il est en effet, l’homme qui rendit possible cet « ensemble » partout où il vécut. Morial et la mairie du 4ᵉ arr. de Paris rendent hommage à André Chouraqui, « le penseur du possible ».
Durant l’été 1987, près de quarante ans après la fondation de l’Etat d’Israël, deux géants du judaïsme français, Léon Askénazi et André Chouraqui, eurent des entretiens à Jérusalem sur le destin de leur peuple, du sionisme et de leur religion. Trente ans plus tard, ce document unique est rendu accessible pour la première fois au public, présenté et annoté par l’historien des idées Denis Charbit.
L’ONU a instauré le 16 mai une « Journée Internationale du Vivre ensemble en paix ». Promoteur de cet événement via son association AISA ONG International, le cheikh Khaled Bentounès souhaite développer concrètement une culture de paix où chacun passe du « je » au « nous ».
L’islam est devenu une religion française. Parce que c’est la première religion pratiquée de France. Parce que les musulmans de France sont français pour les trois quarts d’entre eux. Parce que la France peut être une terre fertile pour le renouveau théologique et intellectuel dont l’islam a tant besoin. La religion musulmane enfin est un problème français parce que c’est au nom d’Allah que le terrorisme frappe la France ou
Des compromis politiques et l’esprit de fraternité, comme le sentiment de l’intérêt ou du salut collectif vont devoir l’emporter sur des attitudes crispées et fétichistes ; les identités culturelles respectables doivent laisser la première place à une identité plus sacrée encore : celle de l’humanité que les trois monothéismes juifs, chrétien et musulman ont exprimée. Dans cet ouvrage de nombreux rappels historiques permettent de mieux comprendre la dramaturgie symbolique de
La Palestine a-t-elle été à la fois promise aux Arabes et aux Juifs pendant la Première Guerre mondiale comme il est d’usage de le penser ? Comment l’intervention des grandes puissances et de la communauté internationale – la Société des Nations puis l’Organisation des Nations unies – a-t-elle en partie scellé le sort de cet Orient complexe ? Et quel rôle tiennent les nationalismes arabes et le sionisme nés à