30 octobre 2016 : passage à l’heure d’hiver.
L’avenir s’assombrit : la lumière au bout du tunnel ?
Les guerres en Syrie, en Irak et contre Daech s’enchainent et s’amplifient. En Syrie, avec l’appui russe, les bombardements d’Alep par le régime d’Assad visent à chasser les résidents sunnites de la ville pour assurer une épuration ethnique de la région et consolider l’arc chiite partant de l’Iran, passant par le nord de l’Irak et aboutissant aux territoires alaouites de la Syrie du nord et de l’ouest. La Russie consolide son appui à Assad en renforçant sa présence maritime et aérienne en Méditerranée tout en maintenant sa pression sur l’Ukraine qu’elle considère devoir rester dans sa sphère d’influence.
La Turquie s’arme et intervient dans cette guerre au sud, poursuivant son combat à la fois contre le régime syrien et contre les Kurdes, qui sont les adversaires les plus déterminés de Daech. L’Irak et la coalition menée par les États Unis accentuent leur combat contre Daech avec pour objectif de reprendre Mossoul, d’éliminer le prétendu califat et rétablir un état irakien multi-confessionnel et multi-ethnique.
Les principales victimes de tous ces combats sont les millions de civils syriens et irakiens chassés, déplacés ou tués.
L’Union européenne reste profondément divisée et impuissante face à ces menaces à ses frontières ; elle est incapable d’agir de concert pour accueillir convenablement les dizaines milliers de réfugiés qui affluent. Elle devra bientôt affronter une négociation avec un Royaume Uni – profondément divisé lui-même – sur les conditions de sortie du Royaume Uni de l’UE, le Brexit, tout en maintenant des liens commerciaux et politiques étroits entre les deux partenaires. Une incertitude majeure plane sur l’issue de ces négociations et inhibe toute reprise forte de l’activité économique.
Le conflit Israël-Palestine latent a été rallumé par le récent vote à l’UNESCO d’un texte -porté par des états arabes au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien – qui nie le lien millénaire entre les juifs et Jérusalem en ne mentionnant pas la terminologie juive pour les sites sacrés de la Vieille Ville ni pour le tombeau des patriarches à Hébron (24 voix pour, six contre et 28 abstentions). Ce négationnisme heurte aussi les consciences chrétiennes, l’emplacement du Temple faisant partie de leur patrimoine culturel : si les juifs n’étaient pas là il y a deux mille ans, Jésus n’a pas pu y prier ou en chasser les marchands.
Ce négationnisme recouvre une sinistre réalité : ceux qui ont initié cette résolution refusent la solution des deux états (Israël et Palestine) vivant en paix dans des frontières sûres et reconnues. Ils visent à éradiquer Israël et à lui substituer un seul état, la Palestine. L’Allemagne ne s’est y pas trompée, qui a voté contre la résolution, tout comme le Royaume Uni, les États Unis, les Pays-Bas, la Lituanie et l’Estonie. Au lieu de s’opposer à cette résolution dangereuse pour la paix, d’autres pays se sont abstenus, dont la France, au prétexte qu’en « langage diplomatique » abstention signifie désapprobation. Or c’est le refus des deux états qui a été la pierre d’achoppement de toutes les négociations entre Israël et la Palestine jusqu’à ce jour.
Devant ces conflits qui couvent ou qui continuent d’embraser tout le Proche-Orient, les enfants d’Abraham rappellent haut et fort que leurs trois familles religieuses ne se font pas la guerre, mais poursuivent au contraire, sans relâche, la recherche et le maintien de la paix par la négociation, la réconciliation, le travail en commun pour le bien-être de tous leurs concitoyens.
En leur qualité de citoyens de pays européens, ils doivent exiger que leurs gouvernements respectifs cessent de tergiverser devant ces conflits externes et différends internes et qu’ensemble ils parviennent à les résoudre par la négociation avec toutes les parties concernées. Qu’ensuite ils s’unissent pour participer à la reconstruction des régions dévastées du Proche Orient et le retour dans leurs foyers des populations déplacées et des réfugiés. En collaboration avec des États-Unis sous une nouvelle présidence stable et fiable.
Espérons que les fêtes lumineuses de décembre, Mouloud (12 décembre) Hannouka et Noël (le 25) éclaireront nos gouvernants, présents et futurs, en 2017.
Edmond Lisle
Président, Fraternité d’Abraham
Stéphane BOUVIER,
je suis chrétien et bouddhiste et je prie pour chaque religion de la Terre.Je crois en la réincarnation et dans nos vies antérieures,nous avons traversés différentes religions de notre planète.Le moine bouddhiste très érudit Matthieu RICARD (www.matthieuricard.org) dialogue avec chaque religion de la Terre et prie comme moi pour le bonheur des religions.
Bonjour a tou(te)s
dans effectivement notre Monde toujours aussi fracturé meurtri par tant de violence et de souffrances morales et physiques voici (mais on pourrait en citer plein d’autres) des petites actions de gouttes d’eau qui formeront des grandes rivières et des océans de construire du lien par du dialogue des rencontres du partage de respect de vivre ensemble dans nos quartiers nos villes nos pays
continuons par la prière aussi et nos rencontres dont celles au sein de la Fraternité d’Abraham
Voici une émission symbole passée ce jour sur france 2 que l’on peut revoir
entre autre une interwiew de la fondatrice de coexister
Croire au dialogue interreligieux
30/10/2016
PROGRAMME
8h30 – 11h – Croire au dialogue interreligieux
30 ans après la première rencontre interreligieuse à Assises, à l’initiative du pape Jean Paul II (27 octobre 1986), les producteurs des émissions religieuses des « Chemins de la foi » font le point sur le dialogue interreligieux. Plusieurs reportages retracent l’histoire du dialogue interreligieux et expliquent de quelle manière il se manifeste aujourd’hui.
Une matinée exceptionnelle animée par Christian de Cacqueray et proposée par les émissions religieuses des « Chemins de la foi » : Sagesses Bouddhistes, Islam, Judaïca, Orthodoxie, Chrétiens Orientaux, Présence Protestante et Le Jour du Seigneur. Une fois par an, le temps d’une matinée spéciale, les émissions religieuses de France 2 proposent de traiter une grande thématique déclinée par des reportages et les interventions d’invités appartenant aux différentes traditions spirituelles.
Plus que jamais les enjeux sont fondamentaux : comment le dialogue interreligieux s’est-il exprimé à travers l’histoire ? Pourquoi le dialogue est-il indispensable dans le contexte dramatique des guerres et de l’exode des réfugiés ? Quelles en sont les difficultés ? Comment se rapprocher sans tomber dans un impossible syncrétisme ? Quelle est la position des religions face au fondamentalisme ? Au-delà du témoignage, comment les croyants peuvent-ils agir ensemble ?
Invités :
Islam : Souleymane Bachir Diagne – Philosophe, spécialiste de l’histoire et des sciences de la philosophie islamique, professeur à l’Université Columbia de New-York.
Judaïca : Anne-Marie Revcolevschi – Présidente du projet Aladin, dont l’objectif est de traduire en arabe, persan et turc des ouvrages liés au judaïsme et à la Shoah, et de produire des outils d’éducation, de culture et d’échange avec le monde musulman.
Sagesses Bouddhistes : Eric Vinson – Chercheur, journaliste spécialiste des relations interreligieuses, de la place des religions et de la spiritualité dans la société actuelle, il enseigne le fait religieux à l’Institut des Sciences Politiques et a particulièrement travaillé sur le bouddhisme contemporain.
Chrétiens (commun aux 4 traditions) : Monseigneur Michel Dubost – Evêque du diocèse d’Evry-Corbeil-Essonnes. Il est, au sein de la Conférence des Evêques de France, président du Conseil pour les relations interreligieuses et les nouveaux courants religieux.
MR BOUVIER STEPHANE
VITRY SUR SEINE