Ces pages retracent la vie d’illustres soufis. Les dits du maître andalou Ibn ‘Arabî, du grand mystique Rûmî, ou encore de Râbi’a, cette femme du VIIIe siècle, sont autant de rappels des merveilles de l ‘ islam, autant d ‘antidotes aux fausses prédications et aux simplifications meurtrières. La sagesse soufie se dit dans les fulgurances de paradoxes qui rudoient l’étroitesse de l’esprit et son aveuglement. Elle s ‘offre comme une exemplarité spirituelle qu ‘Abdelwahab Meddeb, en poète et en érudit, a toujours visée. Ce livre auquel il a travaillé jusqu’à son dernier souffle en est le témoignage saisissant.
Abdelwahab Meddeb (Tunis, 1946-Paris, 2014), écrivain, poète, essayiste et traducteur de l’arabe, est l’auteur d ‘une trentaine d ‘ouvrages traduits en une quinzaine de langues. Panni eux : Phantasia, La Maladie de l’islam, L’Exil occidental ou encore Portrait du poète en soufi. Il a également codirigé avec Benjamin Stara l’Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours. Producteur de l’émission « Cultures d ‘islam » sur France Culture, il a enseigné la littérature aux universités de Yale, Genève, Berlin et Paris-Nanterre.
Ce livre est l’œuvre ultime et posthume d’Abdelwahab Meddeb, emporté en quelques mois par la maladie et qui nous a quitté en novembre dernier. Un hommage à ce grand écrivain est accessible sur notre site.
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