La Fondation éthique et économie a été créée le 14 octobre 2013 à l’initiative de la Fraternité d’Abraham, de l’Académie des sciences morales et politiques et de Bernard Esambert, conjointement avec l’Académie des sciences. Elle est hébergée à l’Académie des sciences morales et politiques.
Le but premier, mais non exclusif, de la Fondation Éthique et Économie est de promouvoir l’analyse les raisons profondes des dysfonctionnements de l’économie en vue d’organiser une « rencontre au niveau mondial, de hautes personnalités chargées de rédiger une Charte sur l’éthique dans la conduite de la vie économique » (Statuts de la Fondation, article premier). L’article de Bernard Esambert sur « L’éthique du libéralisme » dans notre N° 165 rappelle les problèmes à traiter et fait suite à notre N° spécial de mars 2012 sur le sujet.
Nous avons reçu l’accord de 24 personnalités pour participer au colloque Éthique et Économie projeté en octobre prochain pour se tenir à l’Institut de France: des économistes, des Prix Nobel, des responsables de différentes obédiences confessionnelles ou spirituelles, des responsables d’institutions internationales ou d’organismes académiques. S’y ajoutent 17 personnalités intéressées par le projet mais qui ont dû décliner l’invitation pour cause d’indisponibilité aux dates prévues: professeurs au Massachusetts Institut of Technology, à l’université d’Harvard, d’Oxford, de Stanford, Responsables de haut niveau à la Federal Reserve Bank, au Fonds Monétaire International, etc. Enfin 25 invités à intervenir n’ayant pas répondu ont été à nouveau sollicités dans le contexte suivant.
Compte tenu des contraintes d’agenda des uns et des autres, il est apparu difficile de les réunir ensemble à la date prévue, d’autant plus que l’appel à contribution financière n’a pas répondu, à ce jour, à l’attente espérée. Nous avons donc proposé à nos prospects une démarche différente visant à réunir tous les points de vue et à élaborer une synthèse avant de tenir une réunion générale. En réponse à l’envoi d’un texte résumant en douze questions la problématique à partir de laquelle pourrait être ébauché un code éthique du libéralisme, nous attendons en retour commentaires, remarques et suggestions sur les points que devrait comporter ce code d’éthique.
Parallèlement, nous organiserons à l’Institut de France, sur l’année 2015 – 2016, une série d’une douzaine de conférences à une date fixée en fonction du passage à Paris des intervenants sollicités pour intervenir sur un sujet de leur choix. Nous espérons que cette nouvelle approche nous permette de progresser en produisant d’ici la fin 2016 un texte ayant déjà fait l’objet de multiples consultations et qui pourrait alors être soumis à une réunion plénière.
Roland Burrus
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