Il a connu tout ce qu’un fils d’immigrés, noir, pauvre, élevé par une mère seule avec six frères et sœurs, peut vivre dans les cités : vols et trafics en tous genres, amis tués par balles, morts d’overdose, ou qui ont sombré dans le fanatisme. Converti lui-même à cet islam obscurantiste qui sévit dans certaines banlieues, il a parcouru les route de France pour prêcher dans des mosquées de fortune.
Adb Al Malik le rappeur avait donc tout pour entrer dans l’univers de « la haine. Pourtant, en rencontrant le soufisme, il s’est réconcilié avec l’esprit de citoyenneté. La suite on la connaît : couronné par plusieurs Victoires de la musique, il compte parmi les plus talentueux auteurs et interprètes d’aujourd’hui.
Adb Al Malik a réalisé lui-même l’adaptation cinématographique de son livre, avec dans les rôles principaux Marc Zinga et Sabrina Ouazani.
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