Intervention de Messieurs Robert Rescoussié, Président du Consistoire Soka du Bouddhisme de Nichiren et Jean-Claude Gaubert, Président de l’association Culturelle Soka de France

Depuis de nombreuses années vous contribuez, Cher Monsieur Lisle, par vos activités à la fondation d’une culture humaniste pour un monde en paix. Vous agissez sur la base du respect de la dignité de la vie et de chaque être humain. Vous mettez toute votre énergie à rassembler les femmes et les hommes soucieux de l’avenir de l’humanité et soutenez sincèrement et courageusement notre mouvement Soka en partageant les mêmes valeurs.

Ainsi, vous concrétisez l’esprit de citoyenneté mondiale de tolérance et d’altruisme nécessaire au développement d’une nouvelle civilisation. Cet esprit règne au cœur de l’œuvre de Victor Hugo qui attendait l’apparition des personnes de progrès.

Avec une profonde reconnaissance pour vos efforts persévérants, nous vous remettons cette médaille de la culture de Victor Hugo qui atteste de notre profonde admiration.

Intervention d’Edmond A. Lisle, Président de la Fraternité d’Abraham

Cette distinction que je reçois aujourd’hui de l’Association Internationale Soka du Bouddhisme Nichiren m’honore profondément. Et je remercie chaleureusement le Président d’Honneur Daisaku Ikeda, Président de Soka International et Minoru Harada, Président de Soka Gakai, de l’honneur qu’ils me font en me la conférant.

Elle honore aussi la Fraternité d’Abraham que je préside, qui réunit les trois familles issues d’Abraham : Juifs, Chrétiens et Musulmans.

Elle est le signe qu’au-delà de nos différentes traditions historiques, culturelles et spirituelles, nous formons tous une seule et unique espèce humaine, animée par une Foi commune :

Notre croyance en une puissance supérieure pleine d’Amour pour les créatures que nous sommes et qui nous intime de nous aimer les uns, les autres.

« Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fît » est une injonction que l’on retrouve dans de nombreuses traditions culturelles d’Orient et d’Occident.

Il y a dans le Bouddhisme cette phrase si expressive que j’ai entendue pour la première fois dans la bouche d’une étudiante japonaise bouddhiste qui suivait le MBA de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées au début des années ’90 : « La plus haute des montagnes n’a qu’un seul sommet ; mais plusieurs voies y accèdent ».

Une autre image fait écho à celle-là : Le 27 octobre 1986 à Assise, le Pape Jean-Paul II avait réuni les représentants des douze grandes religions du monde dans une prière universelle pour la paix. Au moment précis où débutait cette liturgie, invoquée dans toutes les langues, un Arc en Ciel s’est déployé au firmament : Toutes les couleurs du spectre concourent ensemble pour former la Lumière blanche de la Vérité.

« Connais-toi, toi-même » enseignait Socrate aux Athéniens, cinq siècles avant l’ère commune, et ce afin de mieux découvrir et connaître les autres.

Au 18è siècle avant l’ère commune : « L’Eternel avait dit à Abram : ‘’Va pour toi hors de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, vers le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi une grande nation : je te bénirai, je rendrai ton nom glorieux, et tu seras bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et qui t’outragera je le maudirai ; et par toi seront bénies toutes les familles de la terre’’ » (Genèse, chapitre 12, versets 1 à 3).

Nous faisons tous partie, les uns et les autres, de la même famille humaine qui peuple la terre. Apprenons à mieux nous connaître et nous comprendre, afin de mieux œuvrer ensemble au service de la Paix.

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